Une vraie boucherie !!!

Ce vendredi soir, second match, à domicile, et première grosse affiche de la saison :

Lous Gallinous / Gonin'Boys

Pour cette traditionnelle nocturne, 29 Toulousains, du quartier de Montaudran (avec un arbitre dans les valises), sont venus défier 26 de nos plus courageux Gallinous, sur un pré plutôt sec, avec une température de l’air de 21° et une olive à 0,71 bar et un grip à 4. Coté tribune, on a pu reconnaître, parmi un public très clairsemé, quelques Gallinous convalescents : Van Berton, Gérome-croisés-fragiles, et The Troll. (Ce dernier a tenu à annoncer, en exclusivité mondiale pour TV Copeaux, son retour sur le pré, pour la semaine prochaine … pour un « touché » ! … Avis aux amateurs !).

Au delà de la victoire des locaux (4-2 ; doublet de Mimi et de Cissou), la rédaction de TV copeaux voudrait mettre en perspective une mutation identitaire dont semble faire l’objet les « rouge&bleu ». De mémoire de Gallinous, on n’avait jamais vu une Présidence marquer autant et aussi rapidement de son empreinte le monde de l’Ovalie Gallinesque.

En effet, cela semble tout d’abord passer par la nomination de joueurs à des postes clés : la Serpe, à la découpe ; le Potiok, à l’attendrissage ou encore Manu le Ch’ti [1] au parage.

Mais c’est surtout au travers de faits de jeu (et non de porc), que la mutation identitaire semble la plus perceptible.

(1) : Des informations, fournies par une source anonyme, laisseraient à penser que Manu le Ch’ti aurait usurpé sa nationalité de Ch’ti.     TV Copeaux mène l’enquête … la suite dans un tout prochain article.

Tout d’abord, un échauffement, sous la houlette de notre coprésident le Jockey, qui s’organise autour de deux temps forts :

• la détente et ses 3 allures : 1-le pas, 2-le trot, 3-le galop.

et

• le saut d’obstacle en 3 temps : 1-la prise d’élan, 2- l’enjambement, 3- le refus.

Et puis il y eu le match et l’emprise de la présidence sur l’identité gallinesque …

Le premier tiers-temps fut l’occasion de noter plusieurs événements révélateurs comme cette estafilade faite au flanc de la défense montaudrannaise par Mimi, dès la 4ème minute, sur un tchik-tchak ultra tranchant, qui lui permit de mettre l’olive à dame…

… ou encore ce Groin au sang (et extinction des lampions) pour notre meneur Éric.

Et puis il y eu cette remarquable ébauche de bardage de la ligne adverse, par Antony Cots, dit le « V ».

Mais cette cavalcade folle se termina par une ruade incontrôlée … et une rupture du pivot de la patte droite : retour à l’écurie, soutenu par ses pairs.

Prompt rétablissement à lui.

Mais que dire de la sortie momentanée du Jockey pour soigner un début d’embossage du genou.

Il trouva son salut grâce à une intervention de Clément, le fils [2] du Boucher, imitant le magnifique bardage à la roulette, réussi par son père, sur sa propre personne.

(2) : Toute pensée d’abus de pouvoir quant à la nomination de proches de la présidence à des postes clés, serait sans fondement et très mal venue. 

Le second tiers-temps fut tout aussi prolixe. En effet, on y a pu relever un magnifique ficelage de la défense vert&rouge, parfaitement exécuté par le trio Boudjellal, Casa et Mimi, qui déposa encore une fois l’olive dans l’embut adverse.

On retiendra aussi les magnifiques (mais veines) tentatives d’attendrissage de la défense montaudrannaise par un Potiok à la manœuvre, et un Gascon en guise d’attendrisseur. Mais l’événement majeur reste indéniablement le désossage d’épaule, et déboitage claviculaire, que l’on doit à Jérémy. (Merci à La Poste pour l’avoir amené, et veillé, chez le véto).

Le dernier tiers-temps fut tout autant signifiant : bridage du seconde ligne par Mimi et arrachage de l’olive par Cissou, pour une incrémentation du compteur gallinesque ; Groin au sang pour la Serpe; ruade des pattes avant du Jockey et magnifiques travers, non pas de porc, mais de la Buse.

Bref, vous en conviendrait aisément, cher lecteur avisé, il y a bien indéniablement là mutation identitaire des Gallinous, digne d’une boucherie (… chevaline, bien sur !).

Pour TV copeaux, en direct des tribunes de Légovi,

l’Embrouille.